En matant du coté de chez Fred, je m’aperçois d’un super billet avec parti pris sur les distributions à publication fixe ou continue. Bien sur il y a parti pris comme je le disais, de Fred pour les rollings, allant jusqu’à dire que les “fixed releases pour l’utilisateur particulier sont plus proches du cercueil que du berceau”. Je me permet de mettre en doute, encore une fois le fait que les distributions avec sortie de versions vont mal, c’est pas totalement vrai mais pas forcément faux comme pour certaines rollings, au contraire des distributions comme Debian vont même plutôt pas mal. Il y a deux sortes d’utilisateurs, les premiers veulent tout et tout de suite, ce sont les fans des “rollings”, et les autres veulent surtout que ça soit stable et fiable dans le temps, ce sont les fanatiques des “fixeds”. Dans la première école, on trouve surtout du Archlinux, du gentoo, ou de la Manjaro et dans la seconde, nous avons du Debian, de la Ubuntu, de la slackware…

Alors notre ami Fred part dans des explications qui arrangent bien sur les rollings en passant outre certains faits comme les distributions sérieuses qui maintiennent leurs logiciels. Je cite ses argument qui sont censé mettre à mal les distributions “fixeds”:  

Nombre de logiciels sont maintenant dans un cycle de publication courts, voir ultra-courts. Désolé pour l’inventaire à la Prévert qui suit, mais il faut savoir se mettre dans le contexte actuel. …. Autant dire qu’avec un tel développement frénétique, il devient de plus en plus dur de dire : « bon, on prend telle version des principaux logiciels, on gèle le tout, on tue les bugs les plus méchants, et on publie une version de notre distribution. » …. Autant ce genre de choix était viable il y a encore une dizaine d’années, autant il me semble qu’avec des ordinateurs désormais connectés en 24/7 au réseau des réseaux, c’est plus complexe… Ne serait-ce qu’au niveau de la sécurité qu’il faut avoir pour éviter de se retrouver avec des logiciels potentiellement victimes de failles de sécurité. </p>

Alors je vais me répéter, mais non, il n’y a aucun danger à utiliser une distribution sérieuse comme Debian car malgré que celle-ci ait bloqué ses versions dans sa logithèque, elle maintient ses logiciels en corrigeant les bugs et les failles des dites versions. Du reste Debian fait souvent référence dans la rapidité de corriger des failles dans ses paquets. Je continue avec la suite de son billet:

J’ai été séduit par l’idée de ne pas avoir à activer de dépôts additionnels pour avoir accès à toute la logithèque dont j’ai potentiellement besoin. Ni à me poser la question : est-ce que tout ne pas va partir en vol à la prochaine montée en version majeure de ma distribution ? Le gros problème des fixed releases ? La montée en version une fois tous les 6 mois à 2 ans. Donc, celui des utilisateurs qui sont parfois obligés d’ajouter une floppée de dépots tiers pour accéder à certains logiciels, indisponibles autrement. </p>

Il donne les deux raisons du pourquoi j’ai choisi Debian et rien d’autre, l’idée de ne pas avoir à activer de dépôts additionnels pour avoir accès à toute la logithèque dont j’ai potentiellement besoin me séduit aussi. Et comme Debian met un point d’honneur pour que le passage entre deux versions se passe bien, on est sûr que la prochaine montée en version majeure de ma distribution ne pas va tout casser en vol. Pour son gros problème des fixed releases, je dois dire que ça dépend des distributions, il doit surtout se baser sur des Ubuntu et des Mint avec leurs PPA, qui je dois dire, que bien plaisant a l’utilisation, devient vite casse gueule quand on en active tout un paquet. Mais encore une fois, ce n’est pas le cas sous Debian, on a bien un dépôt backport mais pour installer un paquet venant de ce dépôt il faut passer par une option d’APT (-t jessie-backport en l’occurrence). Par la suite seul le paquet installé depuis backport suivra les mises à jour de ce dépôt. Donc on peut très bien jouer au dernier 0ad, Minetest, utiliser un Libreoffice 5.2, et plein de bonnes choses… Mais encore une fois, c’est juste du bon sens et connaître un peu le système. Pour moi c’est clair, les rollings ne sont clairement pas le futur, bien que pendant un temps j’y ai cru aussi, aux alentours de 2008-2009, j’ai vite changé d’avis. Je pense que le modèle “fixed” n’est pas prêt de voir le cercueil et au contraire elle reviendra à la mode quand les fans de rollings auront marre de prier avant toute mise a jour. Je pense surtout que le modèle “fixed” est beaucoup plus tranquille, tellement tranquille qu’on se lasse de cette tranquillité mais qu’on est heureux de pouvoir se concentrer sur autre chose que la maintenance de son PC. Il y a encore peu, je pensais réellement que le rolling layout Gentoo était parfait pour moi, avec Calculate linux, j’avais une distribution à jour sans être dans l’excès mais non, trop de temps à faire des mises à jour, je passais de nombreuses minutes à faire de la maintenance avec des mises à jour de 50 à 150 paquets par semaine. Alors c’est vrai, je jouais avec les dernières nouveautés comme plasma et autres logiciels mais en fin de compte c’était beaucoup de maintenance pour pas grand chose. Le gros problème des rolling releases, c’est le temps passer à faire de la maintenance, les nombreuses interventions manuelles à pratiquer car en face de nous, les logiciels changent leurs configurations ou l’endroit contenant leurs configurations, certaines mises à jour se passent mal et cassent des services (donc encore des interventions à effectuer…), certains développeurs ne font pas en sorte que leurs mises à jour se passent pour le mieux, on a pu en voir un aperçut chez Manjaro et Archlinux dernièrement. Le modèle hybride ou bâtard en semi-rolling est pour moi une perte de temps, tôt ou tard on va avoir une mise à jour qui casse ou passe mal, Manjaro  nous l’a encore démontré récemment comme dit plus haut, quant à LMDE qui pour moi est une blague à peine maintenue avec des updates choisis par les développeurs selon le danger de casser le système est juste ridicule. Bien sûr ce comportement est changeable mais par défaut et c’est ce que l’utilisateur de base se contentera, c’est selon un classement de danger de casser le système. Après, je pense qu’il peut avoir des améliorations de faite dans les distributions de layout fixed, peut être mettre plus de choses dans les dépôts backport, comme par exemple des petits bureaux léger de layout XFCE ou MATE dans leurs dernières versions. Cela me plairait pas mal d’avoir une version mis a jour de mon XFCE en plein vol de ma Debian stable, ou de Mate; je comprend qu’on ne puisse pas le faire avec des gros bureaux comme Gnome ou KDE, trop de paquets, trop de vérifications à faire pour voir les éventuels bugs et failles, mais avec des environnements comme XFCE qui représente approximativement une vingtaine de paquets, c’est dans l’ordre du faisable. Alors j’entends déjà les extrémistes débianeux à deux balles qui vont me faire une leçon de morale sur l’utilisation des backports sur une Debian stable, que ce n’est pas bien, que ça fragilise la dite version et qu’il faut dans ce cas utiliser testing ou Sid… Je leur répondrais pourquoi Debian met à disponibilité ce dépôt? Pourquoi ce dépôt est officiel dans ce cas puisque il met en danger la stabilité légendaire de cette distribution? En quoi avoir claws-mail, minetest, hexchat et autre va me foutre le boxon ou casser le système? Et puis pour finir sur les conneries de leurs déclarations, c’est très facile de faire marche arrière, il suffit de désinstaller/purger le paquets en question puis de faire un autoremove et d’installer le paquet par un classique “apt install nom-du-paquet”, donc rien d’insurmontable. Pour finir, je pense que le layout de distributions n’est pas important, c’est quelque chose dont il faut penser mais c’est pas plus que ça, ce qui compte c’est de se sentir bien sur la distribution que l’on à choisie, la qualité de la dite distribution, le sérieux de l’équipe qui est derrière et la santé de celle-ci.