Encore une ineptie de plus, qui a la vie dure, sous GNU/Linux le terminal serait obligatoire… Grand nombre de “savants” linuxiens nous mettent cet argument en pleine face pour justifier que notre OS n’est pas accessible à des débutants. Je dis connerie mais j’ai envie d’être bien plus grossier, c’est en effet un mensonge. {.aligncenter .size-full .wp-image-1540 width=”797” height=”553”}

Un mensonge, car oui le terminal n’est pas une obligation mais un outil mis à disposition pour nous permettre d’aller plus loin plus rapidement, en aucun cas une obligation, après c’est aussi en rapport avec la distribution choisie, mais encore une fois sur une distribution en rapport avec les “débutants”, il n’y aura pas d’obligation d’utiliser le terminal. Je prends mon exemple, quand j’ai commencé Linux en 2005/2006, j’ai choisi ou plutôt je me suis fixé sur Mandriva 2006 et SUSE 9.3, à aucun moment je n’ai eu à ouvrir et utiliser le terminal, que ce soit pour rajouter des sources, installer des paquets, mettre à jour, configurer mon scanner et mon imprimante ou tout autre matériel… Bien sûr qu’à contrario, j’aurais très bien pu tout faire via la console. Du reste en 2007, le site/forum MLO avait pour mot d’ordre d’aider “graphiquement” les utilisateurs et de faire des commandes dans un terminal en dernier recours. Sur le site francophone d’Ubuntu c’est encore autre chose, pour une question de simplicité aussi de clarté et de rapidité, ils ont privilégié la ligne de commande, pourquoi? C’est simplement l’outil le plus rapide, sûr, clair, simple qui est. Par exemple, si je compare avec la manière graphique; choix décidé chez MLO et c’est à plusieurs reprises qu’il y a eu débat sur quelle méthode choisir chez MLO; elle est bien plus emmerdante, longue à décrire, source d’incompréhensions, et j’en passe… que le terminal. Pour installer le paquet “ToTo”:

  1. j’indique à la personne d’aller dans le CCM,
  2. d’aller dans installer et désinstaller des logiciels,
  3. de mettre le filtre sur “tous” , si ce n’est pas déjà le cas,
  4. de rechercher ToTo
  5. de cocher ToTo en faisant gaffe à l’architecture (32 ou 64)
  6. valider son choix pour lancer l’installation.

Alors qu’avec la méthode du terminal:

  1. ouvres le terminal,
  2. fais urpmq ToTo
  3. urpmi ToTo pour installer

C’est un exemple comme beaucoup d’autre que j’aurais pu prendre. Maintenant si je reprends le cas de Michu, j’ai pris la peine d’installer une Debian, de configurer les sources, d’installer ce qu’il lui faut comme logiciels, et lui reste donc plus rien à faire sauf les mises à jour, ce qui ne pose aucuns soucis puisque c’est faisable graphiquement et même automatiquement. Voila, j’espère avoir été convaincant, surtout rétablir une vérité, le prochain billet de cette série sera un survol d’une demande dans les commentaires d’un billet.